La Bourse de Commerce présente « Arthur Jafa: Remixed Party », une séquence d’évènements s’articulant autour de trois cartes blanches confiées à des artistes de la scène contemporaine à l’occasion de l’exposition Corps et âmes.
Le dimanche 25 mai, Arthur Jafa est invité pour une grande masterclass à répondre tour à tour aux questions de personnalités du monde de l’art, de la musique et du cinéma.
Arthur Jafa
Figure tutélaire de la blackness - la conscience et la reconnaissance noire -, Arthur Jafa est un artiste vidéaste clé de la scène contemporaine. Son travail invoque à la fois la recherche d’une esthétique africaine-américaine, le racisme, les discriminations sociales et économiques, et l’histoire des peuples noirs. Arthur Jafa fait figure de précurseur et de mentor pour bon nombre d’artistes, toutes disciplines confondues: plasticien, cinéaste, musicien. Sa pratique déformaliste et transgénérationnelle dépasse les frontières de l’art muséal ou cinématographique, et s’adresse à un public multiculturel et international.
À travers des supports variés, l’œuvre de l’artiste et cinéaste Arthur Jafa, basé à Los Angeles, embrasse et célèbre la culture noire américaine, lui conférant toute sa noblesse. De Barack Obama aux chants gospel, d’Aretha Franklin aux émeutes de Black Lives Matter, en passant par Miles Davis, Arthur Jafa puise dans les médias de masse et la pop culture, construisant une esthétique du collage et du montage qui rappelle son rôle de collectionneur d’images et aligne de multiples références. Il présente ainsi, en majesté, les icônes de la culture noire, en prise avec l’histoire complexe des États-Unis.
Trois films d’Arthur Jafa, appartenant à la Collection Pinault, sont présentés pour la première fois à Paris, dans le cadre de l'exposition « Corps et âmes ». Dans la Rotonde, Love Is the Message, the Message Is Death transforme l’espace en une caisse de résonance de la musique et de l’engagement des icônes africaines-américaines, Martin Luther King Jr, Jimi Hendrix, Barack Obama, Beyoncé, leur conférant une portée universelle. L’artiste investit également la Galerie 2 et le Studio du musée, invitant le visiteur à faire corps avec ses films.
