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Mohamed Bourouissa présente Why Did I Choose to Make Music - Le Diouck présente Fatéouma
Le 25 juin
Concert

Mohamed Bourouissa présente Why Did I Choose to Make Music — Le Diouck présente Fatéouma

Réserver
Horaires
20h — 22h
Lieu
En déambulation libre, dans le Foyer et l'Auditorium

La Bourse de Commerce et le label de musique berlinois PAN présentent Why Did I Choose to Make Music, une performance de l’artiste plasticien, photographe et vidéaste Mohamed Bourouissa, à l’occasion de la sortie de son album éponyme sur le label – une compilation des morceaux qui traversent ses œuvres. De Why Did I Choose to Make Music émerge l’artiste pluridisciplinaire Le Diouck, qui propose ensuite Fatéouma, une performance inédite et première immersion scénique dans l’univers de son prochain album Amiral Circus à paraître également sur le label PAN. Fatéouma esquisse les contours d’un monde poétique et labyrinthique, où musique, narration et incarnation s’enchevêtrent.

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À propos de Why Did I Choose to Make Music

Why Did I Choose to Make Music interroge ce que peut être la musique – c’est une expérience d’écoute, un concert, une pièce de théâtre, un manifeste ; un lieu d’expérimentation, traversé de fréquences, de cris, de bruits, de rythmes, de paroles et d’images.

Mohamed Bourouissa conçoit le son comme un vecteur d’histoire, de mémoire, parfois traumatique. Travailler avec des fréquences, des bruits, des souffles, c’est ouvrir un espace de réparation, une possibilité cathartique. Son rapport au son s’est toujours tissé en écho à des formes artistiques hybrides, comme dans Temps Morts, une vidéo réalisée en 2009 à partir d’un échange de messages et d’images tournées au téléphone portable. Son titre fait directement référence à l’album culte de Booba, figure marquante du rap français. 

C’est en 2017 que débute la véritable relation de l’artiste avec la musique, à Beyrouth, lorsqu’il rencontre le musicien et guitariste Sharif Sehnaoui. Ensemble, ils créent Sidi Kubi, une compilation mêlant musique expérimentale et sonorités orientales. Le son devient alors une matière à part entière dans la pratique artistique de Mohamed Bourouissa. Depuis, il ne cesse de prendre de l’importance. En 2021, il collabore avec le musicien et programmateur Jordan Quiqueret sur Brutal Family Roots, une œuvre sonore autour du mimosa, qui tisse ensemble sons et poésie. La même année, il poursuit cette exploration sonore avec l'œuvre Hara !!, en duo avec Valentina Fanigliulo ; elle en compose les textures sonores, pendant que Mohamed Bourouissa  travaille les voix, des cris inspirés de ceux des guetteurs à Marseille. Depuis deux ans, l’artiste approfondit cette voie, le son étant devenu un axe structurant de sa pratique – en témoigne son exposition Signal en 2024 au Palais de Tokyo, conçue comme un album.

Avec la participation de : Lou-Adriana Bouziouane, Le Diouck, Mehdi Anede, Cynthia Léon, Diong-Keba Tacu, Rachid-Amir Moudir, Mushy, Christophe Jacques. 

Remerciements à Simon-Élie Galibert, Yumi Fujitani, Matière Noire et le T2G.

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À propos de Mohamed Bourouissa 

Né en 1978 à Blida, Algérie, Mohamed Bourouissa vit et travaille à Paris. Il construit à travers sa pratique le récit de sociétés urbaines marginalisées, en restituant avec attention les pratiques collectives. Des scènes intimes des banlieues de La Courneuve, de Pantin ou d’Argenteuil aux jeunes cavaliers afro-américains de Philadelphie, l’univers visuel qu’il rassemble témoigne constamment de son intérêt pour les laissés-pour-compte ainsi que les processus d’intégration et d’exclusion à l'œuvre dans nos sociétés contemporaines. Sous des formes sans cesse renouvelées, Mohamed Bourouissa multiplie les images, posées ou volées, se référant aux maîtres de la peinture et de la photographie, et qui apparaissent comme autant de fragments d’une réalité à la complexité socio-économique explicitée.

(#7101)

A propos de Fatéouma 

Album introspectif, Amiral Circus a donné naissance à une trilogie de romans graphiques, Codex Cineris, coécrite avec Yasmeen El Hamdani, et dont le premier tome paraîtra en 2026. Cette fable suit le destin de deux âmes dans le monde médiéval et fantastique d’Omoro : Grace, jeune femme réanimée en cyborg en quête de ses souvenirs fragmentés, et Joke, clown de cirque brisé, elfe rieur et prisonnier de sa mélancolie. Le 25 juin, à la Bourse de Commerce, Le Diouck donne vie à ces personnages lors d’une traversée scénique entre concert et narration, Fatéouma marquant ainsi la première passerelle entre son prochain album et l’univers visuel de son roman graphique, comme une porte entrouverte sur un monde en expansion.

Le Diouck est un artiste pluridisciplinaire dont l’œuvre se construit entre musique, illustration, narration visuelle et performance scénique. À la croisée du conte, de l’anticipation et de la mémoire diasporique, il érige des mondes où science-fiction, mythe et quête identitaire s’entrelacent. Sa musique navigue entre rock, afro, baile funk, et s’exprime principalement en wolof, français et anglais. En juin 2025, il publie en juin son premier album, Grace Joke. A la suite de cet enregistrement, il ressent l’envie de renouer avec l’une de ses premières passions, l’illustration, ce qui lui inspire la création de Codex Cineris, un roman graphique qui devient le socle d’une performance hybride présentée à la Bourse de Commerce, entre incarnation scénique et récit initiatique.

Des planches exclusives de Codex Cineris seront présentées à l’occasion de la performance.

En 2008, l’artiste et musicien Bill Kouligas fonde le label de musique PAN, dont la ligne artistique se forme à l’intersection de la musique et de la création contemporaine. Depuis 15 ans, PAN guide la production sonore actuelle et promeut les pratiques artistiques irriguées par le son, forgeant une définition de l’expérimentation en continuelle mutation. 

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