
En résonance avec l’exposition « Minimal », la Bourse de Commerce propose un programme dédié au minimalisme en musique. À travers une série de concerts, cette programmation présente des pièces emblématiques et confidentielles de la musique minimaliste et explore ses riches influences extra-occidentales ainsi que ses prolongements contemporains.
Le 10 octobre, le saxophoniste américain Immanuel Wilkins présente une performance en solo en dialogue avec l’installation de l’artiste américaine Meg Webster dans la Rotonde du musée – composée de cinq sculptures réalisées à partir de terre, de brindilles, de sel, d'argile et de cire. Nourri de l'histoire de la musique drone et minimaliste, de La Monte Young à ses résonnances actuelles, Immanuel Wilkins conçoit cette performance comme une salle de répétition : un espace de méditation, de prière et d'endurance. Portée par un drone continu, l'œuvre installe progressivement un état de transe qui se déploie durant plusieurs heures.
Immanuel Wilkins est saxophoniste, compositeur et artiste pluridisciplinaire, travaillant à l’intersection du son, de la performance et de la composition visuelle. Né à Philadelphie, il s’installe à New York en 2015 pour intégrer la Juilliard School. En 2017, il fonde son quartet avec Micah Thomas (piano), Daryl Johns (contrebasse) et Kweku Sumbry (batterie), formation centrale de son exploration de l’improvisation, de la mémoire et de l’héritage du jazz. Ses albums Omega (2020), The 7th Hand (2022) et Blues Blood (2024, Blue Note) ont été salués par la critique et récompensés de plusieurs prix.